Tomb Raider

A PROPOS
tomb raider Editeur : Square Enix
Développeur : Crystal Dynamics
Sortie : mars 2013
Genre : Action, Aventure, Plate-forme
Nombre de joueur : 1 (multi en ligne)
DISPONIBLE SUR : PC – MAC – PS3 – PS4 – 360 – ONE
CLASSIFICATION PEGI
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CONTENU DU JEU
difficulté :
temp3
  • Apprentissage de commandes nécessaires
  • Niveau de lecture soutenu requis (beaucoup de texte)
  • Niveau de difficulté élevé
Durée moyenne d’une partie :
time3

Plus de 30 minutes

Langue :
fr

Français

Fonctions liées à internet :

  • connexion internet permanente requise : NON
  • multijoueurs en ligne
VIDÉO
AVIS
Nicolas PERISSE – Jeuxvideothèque :

La saga Tomb Raider, c’est un peu comme James Bond au cinéma. A chaque nouvelle console (pour ne pas dire opus), la belle aventurière change de look tout en restant la même dans l’esprit du joueur. Lancé en 1996 par Eidos et Core Design (qui ont bien failli mettre un terme à la franchise à plusieurs reprises), Tomb Raider est passé aux mains du développeur Crystal Dynamics en 2006 pour la trilogie Legend (Legend/Anniversary/Underworld) avant que l’éditeur Square Enix ne reprenne la franchise en 2010 et se lance un reboot complet de la saga.

Une fois encore donc, on réinvente la genèse de Lara Croft et comment elle est devenue une aventurière. Etudiante en archéologie, la jeune britannique se retrouve ici sur une expédition à la recherche de la légendaire civilisation Yamatai. Après le naufrage du navire, toute l’équipe se retrouve sur une île mystérieuse d’où personne n’est jamais parti depuis des millénaires, à cause du pouvoir météorologique de la reine Yamatai qui empêcherait quiconque de quitter l’île.

On retrouve parfaitement l’esprit de la saga Tomb Raider avec son avancée progressive, ses armes, munitions et accessoires trouvés ici et là, ses plate-formes à monter et descendre, son univers à explorer et sa tendance aux phénomènes mystiques et paranormaux. Le jeu est assez directif, difficile de tourner en rond sans savoir quoi faire, les séquences d’action sont assez simples et mêmes les objets cachés se dégottent facilement. Le rythme du jeu emprunte beaucoup à Uncharted (qui s’inspire lui-même de l’univers Tomb Raider) pour nous donner un bon blockbuster qu’on parcourt avec plaisir sans demander plus.

Le jeu a créé la polémique autour du « viol » de Lara Croft. Pourtant, force est de constater qu’à aucun moment la belle héroine ne se fait violer, ni ne subit d’attouchements (certainement moins qu’un James Bond, le sexe ayant toujours été absent de la saga) et les violences qu’elle subit ne sont qu’un prétexte à la rendre plus forte, plus aguerrie, plus sûre d’elle et capable de manier un fusil à pompe par nécessité et non pour le fun. C’est davantage sa psychologie de jeune bourgeoise bien élevée qui se fait violer, lui enseignant les moyens de survivre et de protéger ses proches. Pas complaisance à avoir donc si ce n’est celui de lui faire dire stop par tous les moyens à ses agresseurs et de survivre aux assauts répétés.

Peut-on mettre Tomb Raider en médiathèque ? Il est clair que le jeu se destine à un public mature avec sa violence accrue, davantage dans les cinématiques que dans son gameplay d’ailleurs qui reste lui très traditionnel du genre. Toutefois, il est possible de faire découvrir le jeu dans les espaces publics proposant le mode exploration, disponible une fois le mode Histoire fini (à partir de la dernière sauvegarde), et dans lequel on peut reparcourir presque chaque niveau à la recherche d’objets cachés. Peu d’ennemis sont présents, aucune cinématique non plus, des puzzles déjà résolus et juste l’univers à explorer dans ses moindres recoins.

 

 

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