Le jeu vidéo de Ratus

A PROPOS
Auteur : Jeanine et Jean Guion, Olivier Vogel (ill.)
Editeur : Hatier Jeunesse
Collection : Ratus Poche
Sortie : 2011
Genre : roman
Nombre de tome : 1
Public : jeunesse
ISBN : 978-2-218-95286-9
RÉSUMÉ
Dès qu’il rentre de l’école, Ratus s’installe devant son ordinateur pour jouer. Il joue tard le soir, très tard. Parfois, il est si fatigué qu’il s’endort devant son écran. Un jour, un nouveau jeu l’emmène dans une grotte sombre… Dehors, le tonnerre gronde. Il a peur, il veut arrêter, se sauver, mais impossible ! Ratus n’est plus dans la réalité : il est le prisonnier de son jeu ! Soudain, un grognement monte du fond de la grotte…
AVIS
Nicolas PERISSE – Jeuxvidéothèque :

On peut s’étonner de voir apparaître un livre de la collection Ratus dès lors que l’on tape « jeu vidéo » dans les moteurs de recherche littéraires. Pour ma part, cela fait des années qu’il me passe sous le nez et ce n’est que très récemment que j’ai décidé de voir ce qu’il en était.  Le rat vert, héros d’une méthode d’apprentissage de la lecture, serait-il un vrai gamer ? Au-delà de la méthode, voyons comment est considéré le jeu vidéo à travers ce récit.

Ratus est ce que l’on appelle un « hardcore gamer » qui joue la nuit et dort en classe. Pourtant, à défaut d’être attentif, le héros est doué d’une intelligence certaine pour son âge puisqu’il est en mesure de répondre juste aux questions de son professeur tout en faisant des liens avec ses univers vidéoludiques. Pourtant il est quand même puni, du moins, renvoyé chez lui pour cause de maladie. Qu’à cela ne tienne, Ratus revient plus rapidement devant son PC et se voit transporter dans le jeu vidéo. Un prétexte pour ne plus avoir à aborder le média et ses conséquences mais bien une structure de récit aux nombreuses péripéties. Dès lors, Ratus doit sauver tous ses amis et délivrer sa princesse en grand renfort d’énigmes, de combats et de progression que l’on retrouve dans quelques jeux de plate-formes.

Au final, au-delà de sa méthode discutable, Le jeu vidéo de Ratus n’est pas là pour encenser un média, ni tirer à boulet rouge dessus. Il offre davantage une vision fantasmé de ces derniers par leur univers où tout est possible (et où un sphinx peut vous demander de faire la différence entre un pingouin et un manchot).

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