Le Copain de Fred, accro aux jeux vidéo !

J’ai 8 ans, j’habite au 7 rue Cénou. Le week-end dernier, j’ai proposé à mon meilleur copain, Mouloud, de faire une super partie de pique-nique-foot. Mais bizarre, il a refusé… Il faut dire qu’il avait un nouveau jeu vidéo vraiment génial, mais bon, c’était pas une raison pour faire comme si j’existais plus !

Perplexe au départ de lire une histoire représentant les pires clichés que l’on puisse faire au sujet des jeux vidéo, je me suis rendu compte qu’il n’en était rien, quoique, la découverte du média par Mouloud, le copain de Fred, donne l’impression que les joueurs deviennent rapidement asociaux. Mais ce n’est pas le but du récit, au contraire, il veut nous parler des extrêmes : celui des joueurs qui ne pensent plus qu’à ça et celui des non-joueurs du fait de parents ignorants. Oui les jeux vidéo, c’est bien, mais il ne faut pas en abuser, de même que de ne pas jouer aux jeux vidéo, si ça laisse du temps pour d’autres activités, c’est passer à côté de belles découverte (et maintenant d’une culture).

Le livre se termine par quelques recommandations sur le jeu vidéo « ils [tes parents] t’ont offert tes premiers jeux et c’est le paradis ! », « cette activité peut être enrichissante pour toi : tu apprends à te familiariser avec l’informatique, tu exerces ta mémoire, ta rapidité, ton habileté, ton imagination. Jouer aux jeux vidéo, c’est souvent mieux que de s’abrutir devant la télévision ! » ou encore « peut-être que ton papa y joue déjà ? Vous pourrez ainsi passer des supers moments de complicité. » (on passera sur le caractère sexiste de cette dernière phrase… ou pas)

Difficile toutefois d’aborder un sujet aussi complexe auprès des enfants, il faudrait connaître leur sentiment direct sur ce récit que nous, adultes joueurs et prescripteurs, nous ne voyons certainement pas de la même manière.