Assassin’s Creed – le film

Interdiction aux mineurs de moins de douze ans en raison de la violence constante des scènes, soutenue par la bande son, qui n’est pas adaptée à un public jeune et peut heurter sa sensibilité.

Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle.

Lors de ce voyage dans le passé, Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins. Il devra alors assimiler les compétences dont il aura beson pour affronter, dans le temps présent, une redoutable communauté : l’Ordre des Templiers.

Alors que la saga Assassin’s Creed d’Ubisoft compte un nombre de jeux incroyables, l’éditeur a osé s’aventurer sur le marché du cinéma. Une adaptation difficile puisqu’il faut à la fois satisfaire les fans de longue date de la saga mais aussi faire comprendre les rouages du scénario aux novices et tenter de les faire jouer aux jeux. Par réussi ? On vous laisse le choix de la réponse.

Car cet Assassin’s Creed reprend tous les codes du jeu : le complot des Templiers visant à récupérer les artefacts qui pourront leur permettre de changer l’Histoire et gouverner le monde, le credo des Assassins armé de leurs célèbres lames, les postures de leur saut, leur escalade, les courses-poursuites sur les toits, les affrontements à plusieurs, la Pomme d’Eden, la célèbre capuche ou encore le saut de la foi, tout y est. Le film réussit même à faire des clins d’oeil aux personnages du jeu dont les silhouettes apparaissent dans l’Animus. Mais si le film réussit une chose, c’est à nous expliquer son fonctionnement, pas toujours évident dans le jeu.

Mais est-ce que cela suffit pour en faire un bon film ? Disons qu’on aurait préféré une réalisation moins épileptique et un film plus posé. Là, on peut dire que ça a un peu le cul entre 2 chaises : celui du blockbuster rythmé et celui du film de SF contemplatif, le monde contemporain étant plus ankylosé que celui de l’Animus au point de contraster fortement.

Mais Assassin’s Creed reste tout de même un film qu’il faut avoir dans son fonds, ne serait-ce que pour parfaire la collection trans-médiatique, sans cesse grandissante de la saga Assassin’s Creed avec ses jeux, ses romans, ses bandes-dessinées et ses films.