A peine débarqué dans le village de Valadilène pour régler une affaire de succession, Kate Walker, avocate new-yorkaise, va découvrir que ce qui ne devait être qu’une banalité va rapidement devenir une aventure autour du monde. Contrainte de prolonger son séjour afin de trouver le dernier héritier des usines d’automates Voralberg, elle va s’engager avec l’un d’eux dans une course folle jusque dans les terres lointaines de russie.
A PROPOS
Editeur : Microïds Développeur : Microïds Concepteur : Benoît Sokal Sortie : 2002 Genre : Aventure, Point & Clic Nombre de joueur : 1
DISPONIBLE SUR :
PC – PS2 – PS3 – Xbox – Xbox 360 – DS – PC – MAC – Android – iOS
CLASSIFICATION PEGI
CLASSIFICATION MOBILE
App Store (iTunes) :
4+
Amazon :
SURVEILLANCE SUGGÉRÉE
CONTENU DU JEU
difficulté :
Apprentissage de commandes recommandée.
Un niveau de lecture moyen est requis
Niveau de difficulté moyen
Durée moyenne d’une partie :
Plus de 30 minutes
Langue :
Français
Fonctions liées à internet :
connexion internet permanente requise : NON
VIDÉO
AVIS
Nicolas Perisse – Jeuxvidéothèque :
Jeu point & click dans la plus pure tradition, Syberia est un jeu d’aventure initié par le dessinateur de BD Benoît Sokal. L’univers qu’il y développe est emprunt de poésie et de rêve, que l’on pourrait rapprocher de celui de Jules Verne, notamment avec le développement de ces automates, véritables mécaniques qui sont bien plus que de simples pantins.
Le jeu nous invite à explorer de nombreuses scènes formidablement détaillées, parler avec les personnages afin de comprendre et de mener l’enquête ou encore récupérer des objets qui trouveront tôt ou tard leur utilité. Les énigmes sont précises, les décors sont somptueux, la musique est lancinante et le développement du récit est beau, permettant ainsi de mieux faire passer les défauts de déplacement du personnage, même dans une version remastérisée (Syberia Collection sur PS3).
Plein de symbolisme, le jeu commence par un enterrement qui marque alors sans le savoir la naissance d’une héroïne qui évolue très subtilement tout au long de l’aventure. Son entrée peut agacer (elle doit trouver quelqu’un pour lui monter ses bagages), mais par la suite, c’est elle qui fera tout le nécessaire pour faire bouger les choses. Sa maturité évolue au rythme des coups de téléphone qu’elle reçoit de son patron, de sa mère, de sa meilleure amie et de son fiancé qui, chacun à leur tour, lui feront gagner son autonomie jusqu’à lui faire prendre une vraie décision, pareil à une héroïne de roman.
Ainsi Syberia est un voyage initiatique qui nous conduit d’un village des Alpes françaises vers les terres éloignées de l’Est, un voyage permanent vers le passé pour accéder au futur souhaité.
Nulle doute qu’en heure du conte avec un public ado, il y a énormément matière à échanger, à discuter et à philosopher.
