Mario vient de faire un étrange rêve qui l’a conduit à Subcon, le pays des rêves. Ce dernier a été touché par la malédiction de Wart et menace le monde réel. Mario, Luigi, Toad et la Princesse Peach se lancent alors dans cet étrange pays où les ennemis détestent les légumes.
A PROPOS
Editeur : Nintendo Développeur : Shigeru Miyamoto Sortie : 1989 Genre : Plate-fromes Nombre de joueur : 1
DISPONIBLE SUR :
NES, NES Classic Mini, Wii, Wii U, 3DS
CLASSIFICATION PEGI
CONTENU DU JEU
difficulté :
Apprentissage de commandes recommandée.
Peu de lecture
Niveau de difficulté moyen
Durée moyenne d’une partie :
5 à 15 minutes
Langue :
Anglais
Fonctions liées à internet :
connexion internet permanente requise : NON
VIDÉO
AVIS
Nicolas PERISSE – Jeuxvideothèque :
En lançant Super Mario Bros 2,on ne s’attend pas à autant de changements par rapport au premier. Et pourtant ce jeu est radicalement différent. La raison tient dans une histoire rocambolesque (mais souvent normal pour son époque) à savoir, Super Mario Bros 2 n’est officiellement pas le jeu développé par Shigeru Miyamoto pour cette saga. L’original (inclus dans Super Mario All-Stars sur Super NES et renommé The Lost Levels) étant trop proche du premier opus, la branche américaine de Nintendo a demandé à Miyamoto de revoir entièrement sa copie. Mais devant le manque de temps, ce dernier a simplement modifié le dernier jeu qu’il venait de créer (une adaptation de Yume Kôjô : Doki doki panic, un show télé pour enfant) en remplaçant les personnages initiaux par Mario, Luigi, Toad et Peach.
Du coup, quelle évolution de taille et surtout incomparable par rapport au premier opus ! Dès le départ le jeu propose de choisir quel personnage on souhaite incarner, chacun ayant un petit truc en plus que les autres n’ont pas : Mario est plus agile, Luigi saute plus haut, Toad est plus rapide à arracher les radis et Peach peut planer quelques secondes grâce à sa robe (ce qui donne un vrai plaisir à l’incarner). Et permet ainsi d’adapter sa stratégie au fil des niveaux.
Côté gameplay : une révolution ! Par instinct, on saute sur les premiers ennemis et quelle n’est pas la surprise de voir que cela ne produit… rien ! En effet, pour abattre un ennemi, il ne suffit plus de lui sauter dessus (ce qui a pour effet de simplement se tenir sur sa tête) il faut aussi « l’arracher » du sol pour pouvoir le projeter. On peut ainsi constamment se balader avec une arme potentielle dans les mains. A défaut, les radis plantés dans le sol font aussi parfaitement l’affaire. Mais cela rend aussi le jeu beaucoup plus complexe.
De nouveaux ennemis, de nouveaux items et de nouvelles couleurs pour un Mario qui dénote sans pour autant être un mauvais jeu. Il demande plus de temps à être appréhender simplement.
Les animations possibles en médiathèques restent les mêmes que pour son prédécesseur : progression seul ou en équipe, time trial, scoring, runner, etc.
